Après la rue Ventomagy c’était la rue de Bourgogne avec trois maisons de standing. Au numéro 1 c’était le Clotilde, les Palmiers au numéro 2 et en face, au numéro 3, on trouvait les Glaces.

Informations extaites du livre de Robert Huc : Marseille Interdite pour les rues de la Reynarde, Bourgogne et Ventomagy

La rue Caisserie était une rue commerçante et ne faisait pas vraiment partie du quartier réservé.
Dans cette zone, la rue la plus connue était la rue Bouterie, elle était connue des marins du mond entier. Outre les rues Radeau et de la Reynarde, les autres étaient la rue de l’Amandier, la rue Lanternerie, la rue Ganderie, la rue Coin de Reboul, la rue Figuier-de-Cassis, la rue de l’Araignée, la rue de Bourgogne et la rue Ventomagy. La place Vivaux et la rue Concordat n’offraient pas de maisons de prostitution.

Les maisons closes étaient appelées maisons à gros numéros comme on peut le voir sur les photos de la rue de la Reynarde. On trouvait Auline au numéro 4, en face le Rebecca au numéro 5, devenu par la suite À la Lune. Au 6 cétait Théo, au 7 Au Chat Noir, Madeleine au 8 et le Flamboyant au 10.

De la rue de la Reynarde on passe dans le rue Ventomagy. À l’angle de la rue Concordat se trouvait Aline au numéro 2, sans doute la maison la plus célèbre du quartir, plus loin à l’angle de la rue de Bourgogne, au numéro 8, c’était le Cythéria, très célèbre aussi, première maison à avoir proposé des films pornographiques. S’y trouvaient aussi Marthe et le Chicago House.